L’argenterie et l’orfèvrerie du XVIIIe siècle

Chef d’œuvres de l’artisanat ancestral, l’argenterie et l’orfèvrerie du XVIIIe siècle gardent une mémoire immuable du travail hors-pair des orfèvres français

argenterie

 

Argenterie orfèvrerie 18e siècle : de l’inspiration à la création unique

Depuis l’Antiquité, l’argenterie est très utilisée pour l’usage domestique, le culte, l’art de la table et les arts décoratifs : timbales, chandeliers et couverts en argent rencontrent très un franc succès… L’orfèvrerie, travail de l’argenterie en argent massif, est l’art de la fabrication et de la restauration des objets en métaux précieux. Monnaies, médailles, bijoux, objets décoratifs et utilitaires reflètent les évolutions des coutumes et modes de vie du XVIIIe siècle.

L’argenterie et l’orfèvrerie du 18ème marient leur valeur utilitaire, leur valeur décorative et leur valeur en poids de métal. A l’époque de la Renaissance, la découverte d’un gisement d’argent sud-américain démocratise la fabrication d’argenterie et d’orfèvrerie dans le monde entier au XVIIIe siècle. En France, Louis XIV impose sous son règne la fonte nationale de l’orfèvrerie d’or et d’argent car les caisses royales sont vides.

L’argent et l’orfèvre au XVIII

Pendant le règne de Louis XV, les orfèvres se réunissent en corporations et établissent des règles strictes de fabrication pour l’argenterie et l’orfèvrerie. Le poinçon entre en vigueur pour faciliter les contrôles rigoureux de fabrication (année, ville) et pour certifier l’authenticité des pièces réalisées. La timbale devient la pièce phare de l’argenterie ancienne du XVIIIe siècle.

Une grande quantité de pièces en argent massif est produite notamment pour les arts de la table : couverts, coquetiers, timbales, plats de service, tasses à vin, mouchettes, verseuses, rafraîchissoirs, huiliers-vinaigriers, saupoudreuses, flambeaux, bougeoirs… Durant le 18ème siècle, le métal argenté remplace l’argent massif pour la fabrication des pièces de grandes tailles.